누구입니까 ? Nu-gu  ib-ni-ka ? Qui suis-je ?
  
Pendant plus de dix ans, j'ai porté "Hwajae Yong" comme nom d'artiste, de praticien des cordes ; alias "Dragon" dans le milieu du bondage, du bdsm, de la nuit ....
Je souhaite lui rendre sa place originelle (Corée/arts martiaux) et donc ne plus l'utilisé ici.
Vous pouvez désormais m'appeler : capitaine Jack Sparrope , gentil pirate navigant libre sur les ropecéans.

Je me présenterai comme un passionné :

- Un passionné du corps et de ses mouvements.
Dès ma plus jeune enfance je me suis tourné vers les arts martiaux . J'en ai fait un art de vivre et l'une de mes activités professionnelles : enseignant d'arts martiaux coréens, coach sportif & martial. 
 
- Un passionné du bien-être.
Dans cette optique j'ai étudié la médecine traditionnelle chinoise (acupuncture) et le massage coréen (hanguk anma) aussi appelé  relaxation coréenne ou massage vibratoire.
 
- Un passionné des cordes.
Dans les années 90, je découvre la corde et son utilisation pour les arts martiaux. J'adapte mes connaissances pour les utiliser dans ma sexualité. Les cordes prennent de plus en plus de place dans ma vie jusqu'à en devenir aussi une activité pro : artiste des cordes, performeur et enseignant.

Noeud de départ  


Mon attrait pour la contrainte et l'attache ne datent pas d'hier. En effet, enfant, j'aimais beaucoup les jeux où je capturais et attachais mes camarades ou mes propres jouets. Mais à cette époque je n'avais pas vraiment conscience de la portée de tout cela.

C'est à l'adolescence que j'aiguisais cette conscience. J'aimais immobiliser mes partenaires/adversaires au judo puis aux autres arts martiaux que j'ai pratiqué. Pas seulement pour la satisfaction martiale d'avoir placé une bonne technique, mais aussi pour le plaisir physique et cérébral ressenti à contrôler et contraindre. De fil en aiguille, j'en suis venu à étudier le "pobak sul", l'art martial coréen qui utilise la corde comme outil.  
 

Puis j'ai découvert qu'attacher mes partenaires sexuelles était très stimulant, je découvrais le bondage. Après quelques années d'explorations autodidactes,
j'ai découvert le kinbaku japonais. Ce fut déterminant dans ma pratique et mes études sur l'art de la corde. Le kinbaku est la source principale d'inspiration de ma pratique des cordes,  source de mon nawado/batjuldo.  
 
*nawa/batjul : corde ; do : voie
Les cordes du Capitaine Jack Sparrope


Concrètement, comment se manifeste le "style CJS" ?  
A vrai dire je ne saurais répondre ...  
 
Tout ce que je sais, c'est que les séances de cordes sont des moments de partage intense, que la corde est un outil de communication. Donner vie à la corde ; transmettre et recevoir des émotions, des sensations ; atteindre des états de conscience différents ; vibrer de plaisir, se connecter d'âme à âme .....  
Toutes ces notions sont présentes dans mes cordes.

Je sais aussi que mes cordes sont en perpétuelle évolution : elles suivent mon ressenti de la situation, du moment, de mes partenaires, des interactions ...  
Elles aiment jouer sur les paradoxes, les oppositions complémentaires, allumer des incendies, baigner dans la sensualité. Elles suivent aussi mes envies, mes désirs, les plaisirs de mes partenaires....  
Elles prennent vie l'espace d'un temps pour une forme d'art éphémère, pour un partage de vibrations, d'expériences intenses ...  
 
Ne sachant toujours pas comment définir "les cordes de Dragon", je laisse mes partenaires, mes collègues et les spectateurs le faire à ma place ...  
et vous, comment les définiriez vous ?